AVC: ces nouvelles chirurgies qui révolutionnent votre santé
AVC, plus de vies sauvées avec les thrombectomies
La thrombectomie consiste à amener un cathéter dans un vaisseau intra- cérébral bouché pour attraper le caillot responsable et le retirer. Il est désormais acquis qu’en cas d’accident vasculaire cérébral ischémique (85% des AVC), bénéficier d’une thrombectomie en complément de la thrombolyse (injection d’un produit pour dissoudre le caillot) permet non seulement de sauver des vies mais aussi d’éviter de lourds handicaps.
Bonne nouvelle: ces techniques sont de plus en plus accessibles et le nombre de patients à en bénéficier ne cesse d’augmenter. Pour le Pr Charlotte Cordonnier, chef de service de pathologie neurovasculaire au CHRU de Lille, "les thrombectomies étaient réservées jusqu’ici aux centres hospitalo-universitaires (CHU). Désormais, s’ils continuent d’en réaliser davantage, ces centres ne sont plus les seuls à l’utiliser". Une première unité hors CHU vient d’ouvrir à Bayonne il y a quelques semaines -en 2019 NDR-, d’autres vont suivre. Le CHU de Rennes développe de son côté des techniques d’aide à la thrombectomie chez des médecins préalablement formés. Le recours aux thrombectomies a déjà doublé en deux ans.
Autre progrès: alors qu’il semblait impératif d’agir dans les six heures suivant les premiers symptômes, de nouvelles données d’imagerie démontrent que le bénéfice peut aller jusqu’à vingt-quatre heures chez certains patients, l’évolution après l’accident variant beaucoup d’un individu à l’autre. Pour autant, plus l’intervention est rapide plus elle est e cace, d’où l’intérêt de parfaitement connaître les signes de l’AVC: apparition brutale d’un bras ou d’une jambe lourde, difficulté pour s’exprimer, trouble de la vision. Même si les signes ne durent pas, il faut appeler immédiatement le Samu (15).
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Magali